Pilotage : pourquoi opter pour le management visuel en industrie ?

Le pilotage de l’activité est un des points clés pour doper la productivité des usines. Avec l’avènement de nouveaux outils industriels, les usines regorgent de données de fabrication, leur permettant d’obtenir une vision 360° de l’activité et ainsi optimiser leur production. Mais pour cela, il est nécessaire d’apprendre à les exploiter efficacement.

Les aléas de production, points de douleur des équipes

usine du futur management visuelPour se développer, toute organisation doit répondre aux attentes de ses clients. Et l’industrie ne déroge pas à la règle. Les équipes de production ont donc un rôle clé dans la satisfaction client : le respect des délais et de la qualité des produits reposent sur leurs épaules ! Et dans l’industrie, on se doit d’atteindre les objectifs fixés, coûte que coûte.

Cependant, il arrive fréquemment que tout ne se passe pas comme prévu. Les aléas de production peuvent être nombreux : manque de matière première, panne de machine, ralentissement de la cadence, écart de quantité par rapport à la commande, avance ou retard de la production… Tous ces incidents ont un impact direct sur la chaîne de production, donc sur le client.

Comment optimiser le pilotage de l’activité ?

Suivi de production temps réelLe pilotage de l’activité est essentiel pour le bon fonctionnement de la production car il permet de comprendre d’où viennent les problèmes, de trouver des solutions et faire en sorte qu’ils ne se reproduisent plus. Pour cela, il est nécessaire de définir des indicateurs de performance (KPIs) : quantités produites, quantités intermédiaires, écarts sur objectif, causes de perte de temps, productivité par produit, par poste et par jour, taux de disponibilité des machines… Pour viser l’excellence opérationnelle et améliorer la performance de l’entreprise, le suivi de ces indicateurs doit se faire en temps réel. Et pour cela, quoi de mieux que le digital ?

Des solutions de management visuel en industrie telles que PingFlow vous permettent de mettre en place des écrans dans votre atelier de production et ainsi diffuser l’information en temps réel. Ainsi, grâce au flux d’information, les équipes peuvent réagir plus vite face aux aléas de production, prendre les décisions appropriées, trouver les solutions nécessaires afin de tenir les objectifs fixés malgré les incidents rencontrés. Le pilotage de l’activité est plus rapide et plus fiable, les actions peuvent être priorisées, ce qui augmente la productivité de vos équipes.

Mettre en place une solution de management visuel digital en industrie permet également de rassurer vos clients en leur montrant que vous avez initié votre transformation digitale. Et à l’heure de l’usine du futur, ce peut être un critère de choix pour les prospects qui visiteront votre établissement.

Le collaborateur au cœur de l’usine 4.0 : l’avènement de l’auto-organisation

collaborateur au coeur usineLe management visuel digital permet également au collaborateur d’être valorisé. En effet, parfois injustement perçue comme un outil de surveillance, cette solution a surtout pour but de mettre en avant le travail de l’ouvrier et de montrer qu’il a un rôle important pour l’entreprise. Ceci permettra de renforcer son engagement, et ainsi sa motivation et son implication.

De plus, l’usine du futur a pour vocation de développer l’auto-organisation des opérateurs de production. Grâce à la diffusion de l’information en temps réel, ils ont accès à toutes les données concernant leurs machines et peuvent ainsi prendre les décisions adéquates en cas d’incident sans avoir besoin de faire appel à leur supérieur. Ainsi, ils deviennent plus autonomes et montent en compétences, ce qui permet un gain de temps pour toutes les parties.

Mais pour que cela fonctionne, il est indispensable de les impliquer dans le projet de management visuel dès le début, en organisant des workshops avant le déploiement de la solution, en définissant ensemble les indicateurs à afficher, en les formant aux outils… Sans engagement du manager, les opérateurs n’adhèreront pas non plus, et tous les efforts de digitalisation seront vains.