Pour transformer votre espace de travail en digital workplace, vous avez besoin d’une solution qui vous permet d’afficher des indicateurs d’activité ou de pilotage à vos équipes. Au travers de vos recherches, vous allez rencontrer des solutions de business intelligence (BI), de Data visualisation (dataviz) et de management visuel. Il est alors difficile de s’y retrouver tant ils paraissent de prime abord similaires. En réalité, ils ont des finalités très différentes. Dites vous qu’ils sont un peu comme Batman, Superman et Wonder Woman : chacun a des pouvoirs spécifiques et ensemble ils sont assez complémentaires pour former la ligue des justiciers.

Business intelligence : le super-héros stratégique

La business intelligence ressemble à la data-visualisation et au management visuel principalement sur la forme de restitution. Les trois solutions peuvent présenter des tableaux de bord esthétiques, sous forme de diagrammes et autres graphiques. Mais les finalités sont très différentes.

La business intelligence se traduit en français, par l’informatique décisionnelle. La BI représente l’ensemble des outils et des méthodes à destination des managers et dirigeants de l’entreprise. L’objectif, ici, est de fournir les éléments nécessaires à la prise de décision stratégique, depuis les données collectées dans le SI ou sur le terrain par les collaborateurs.

Data Visualisation : l’atout charme de la data

La Data Visualisation, ou plus communément dataviz, est l’art de représenter des données complexes en graphiques, tableaux, etc. On retrouve la notion d’esthétisme de l’interface car c’est le bénéfice clé de la dataviz.

BI, dataviz & management visuel

Souvenez-vous de vos cours de géographie au collège ou au lycée. Vos livres étaient truffés de planisphères avec des dégradés de couleurs selon la densité de population par pays. C’est de la dataviz. Au lieu de transmettre des données brutes de densité, on les schématise par des dégradés de couleurs dans un planisphère. C’est exactement le même principe pour les entreprises, mais les données sont souvent bien plus complexes. C’est pourquoi, pour les rendre plus intelligibles et plus accessibles au management, il est plus facile de les schématiser.

Management visuel : le Robin des Bois des données opérationnelles

Tout comme Robin des Bois vole les riches pour redistribuer aux pauvres, le management visuel a vocation à s’emparer de la data (habituellement réservée aux décisionnaires stratégiques) pour la restituer aux opérateurs. Issu du lean management, il est défini comme un outil composé d’affichages dynamiques accessibles aux opérationnels. Afin de rendre les données plus attractives pour les équipes, là encore, on essaiera toujours d’avoir une interface très ergonomique. Il permet aux équipes terrain d’observer les KPIs afin de gérer leurs tâches quotidiennes.

Si traditionnellement le management visuel se résumait à de simples panneaux d’affichage papiers dans les usines, aujourd’hui il se digitalise renforçant ainsi le suivi de l’activité en temps réel et la réactivité pour mener les actions correctives.

Ainsi, bien que BI, dataviz et management visuel se rejoignent sur la forme, ils divergent et se complètent dans leurs finalités. Chacun a sa cible : la BI et la dataviz pour l’activité stratégique et le management visuel pour l’opérationnel.

 

 

LIVRE BLANC

Digital workplace : pourquoi (et comment) intégrer le management visuel ?

Télétravail, flex office, cloud… Les espaces, les outils, les méthodes de travail changent à grande vitesse, et les organisations ont parfois du mal à s’y adapter. Et si le management visuel participait à la création d’une digital workplace à la hauteur des promesses ?